Montréal est une plaque tournante de l’IA, avec des entreprises telles que Google, IBM et DeepMind, ainsi que toute une série de start-ups spécialisées dans l’intelligence artificielle qui méritent d’être découvertes. Le professeur Yoshua Bengio, l’un des plus grands experts mondiaux dans ce domaine, directeur scientifique de Mila et professeur à l’Université de Montréal, est en partie à l’origine de la renommée de la ville en matière d’IA. Son expertise a été récemment reconnue par les Nations unies.
Conseiller en matière de percées scientifiques et technologiques
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a annoncé cet été la création d’un nouveau conseil scientifique consultatif indépendant sur les percées scientifiques et technologiques, dont la mission est de conseiller les dirigeants des Nations unies sur la manière d’exploiter les avantages de ces avancées et d’en atténuer les risques.
Chaque grand bond en avant dans le domaine de la science et de la technologie peut entraîner des problèmes éthiques, juridiques et politiques qui nécessitent des solutions multilatérales, un sujet que le professeur Bengio a placé au cœur de sa carrière.
Ce conseil consultatif international fournira des avis indépendants sur les tendances qui émergent à la croisée de la science, de la technologie, de l’éthique, de la gouvernance et du développement durable. Il aidera ainsi les dirigeants des Nations unies à appréhender les dernières avancées, à s’y adapter et à en tirer parti dans leur travail en faveur des populations, de la planète et de la prospérité.
« La décision du secrétaire général de créer un conseil scientifique consultatif souligne l’engagement indéfectible des dirigeants des Nations unies aux principes de la méthode scientifique, » a déclaré le professeur Yoshua Bengio. « Je suis heureux d’aider le secrétaire général des Nations unies à faire entendre la voix de la science en matière de politique et de prise de décision. »
Une excellente sélection d’experts internationaux
Le professeur Bengio est en bonne compagnie au sein du Conseil consultatif scientifique, dont la liste d’experts est pour le moins impressionnante. Il s’agit des personnes suivantes :
- Sandra Díaz, chercheuse principale du CONICET et professeure d’écologie à l’université nationale de Córdoba, Argentine
- Saleemul Huq, directeur du Centre international pour le changement climatique et le développement, Université indépendante du Bangladesh
- Fei-Fei Li, Sequoia Professeure d’informatique, Université de Stanford ; Codirectrice de la Denning Family, Institut Stanford pour l’IA centrée sur l’homme (HAI), Université de Stanford
- Alan Lightman, professeur de pratique des sciences humaines, Massachusetts Institute of Technology
- Thuli Madonsela, professeure de droit à l’université de Stellenbosch
- Thomas C. Südhof, lauréat du prix Nobel, professeur au département de physiologie moléculaire et cellulaire de la faculté de médecine de l’université de Stanford.
Exploiter le pouvoir de la créativité humaine
Avec la création du Conseil consultatif scientifique, les Nations unies franchissent un pas décisif vers un meilleur rapprochement entre la science et la politique. Grâce à des efforts de collaboration et à une représentation inclusive, le Conseil renforcera la capacité des Nations unies à relever les défis complexes et à saisir les occasions qui se présentent à l’avant-garde de la science et de la technologie, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus équitable et plus prospère pour tous.
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