Montréal est mondialement reconnue comme un centre de recherche et de développement d’avant-garde dans les domaines des technologies de pointe, des neurosciences, de l’éducation, de l’aérospatiale, de l’intelligence artificielle, de la mobilité durable et des transports intelligents. Ce même esprit d’innovation attire aujourd’hui des acteurs internationaux dans l’industrie des technologies propres, ce qui en fait rapidement l’un de nos principaux secteurs économiques, avec 400 entreprises de technologies propres et ce nombre ne cesse de croître.
À l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique
Actrice clé des stratégies de développement durable, la province de Québec vise la neutralité carbone d’ici 2050 et a été l’un des premiers gouvernements à introduire la tarification du carbone. Montréal contribue à cette initiative sur de nombreux tableaux : Montréal a été la première ville canadienne à rejoindre le Global Destination Sustainability Index, nous avons accueilli le Centre d’excellence de l’OTAN sur le changement climatique et la sécurité de même que la deuxième partie de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) l’année dernière. Par ailleurs, la mairesse de Montréal a été nommée la première ambassadrice mondiale de l’ICLEI pour la biodiversité locale.
La ville place l’écoresponsabilité au cœur de son ADN, ce qui fait de l’industrie des technologies propres s’y intègre parfaitement.
Un terreau fertile pour l’expertise en matière de technologies propres
L’industrie montréalaise des technologies propres voit des entreprises s’attaquer de front à plusieurs des préoccupations environnementales les plus pressantes de la planète, de l’électrification du réseau de transport aux technologies de décarbonisation, en passant par les technologies agricoles, la bioénergie, l’aviation durable, la gestion des déchets et de l’eau, et l’efficacité énergétique.
Les domaines des innovations montréalaises en matière de technologies propres sont les suivants :
- Chimie verte
- Transport durable
- Décarbonisation des bâtiments
- Technologies agricoles
- Énergie renouvelable
Une main-d’œuvre hautement scolarisée
Montréal dispose d’un bassin important et croissant de talents hautement qualifiés, avec 575 800 travailleurs en sciences, technologies, ingénieries et mathématiques qui habitent la ville en tout temps, et plus de 70 000 étudiants universitaires inscrits à des programmes liés aux technologies propres. Ses établissements d’enseignement supérieur font de Montréal une véritable ville du savoir, qui bénéficie d’une main-d’œuvre sur laquelle on peut compter.
Plusieurs établissements délivrent des diplômes et des certificats dans le domaine des technologies propres :
- Université McGill
- Université Concordia
- Université de Montréal
- Université du Québec à Montréal (UQÀM)
- Université de Sherbrooke — campus de Longueuil
- École de technologie supérieure (ÉTS)
- École nationale d’administration publique (ENAP)
- HEC Montréal
- Institut national de la recherche scientifique (INRS)
- Polytechnique Montréal
Un port d’attache pour les joueurs du monde entier
Grâce en partie à ce vaste bassin de talents, aux coûts d’exploitation concurrentiels de la ville et à une série d’incitatifs fiscaux et financiers attrayants offerts par les gouvernements du Québec et du Canada, Montréal a attiré un certain nombre de centres de recherche et d’organismes importants dans le domaine des technologies propres. Au Québec, plus de 80 000 personnes occupent des emplois liés aux technologies propres dans plus de 400 entreprises innovantes, générant près de 8 milliards de dollars de revenus annuels.
Des acteurs importants basés dans la ville, comme SNC-Lavalin, côtoient de nouveaux pionniers comme Enerkem (qui a mis au point un processus de fabrication de biocarburants et de produits chimiques circulaires à partir de déchets non recyclables) et GHGSat (le premier satellite à haute résolution au monde capable de mesurer les émissions de gaz à effet de serre de n’importe quelle installation industrielle dans le monde).
Voici une liste de quelques pionniers actifs à Montréal :
- Le laboratoire CanmetÉNERGIE de Ressources naturelles Canada
- Le Centre de recherche, développement et validation des technologies et procédés de traitement des eaux (CREDEAU) à Polytechnique Montréal.
- Le Centre de recherche sur la dynamique du système Terre (Geotop)
- Le Groupe de recherche industrielle en technologies de l’énergie et en efficacité énergétique (Groupe T3E)
- Le Centre des technologies du gaz naturel (CTGN)
- L’IREQ, l’institut de recherche d’Hydro-Québec
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