Au cours des derniers mois, Tourisme sportif Canada (TSC) s’est concentré sur la préparation d’un redémarrage de l’économie et de l’accueil d’événements sportifs. L’une de ses principales initiatives a été de mener un sondage exhaustif auprès des intervenants locaux, provinciaux et nationaux du tourisme sportif. En partenariat avec Destination Canada, plus de 600 organisations ont répondu à l’enquête.
Les objectifs de l’étude étaient triples : 1) fournir des éléments d’information significatifs et exploitables, 2) permettre le retour de la tenue d’événements sportifs et du tourisme sportif, et 3) fournir des informations qui rétabliront la confiance des participants, des spectateurs et des communautés.
Le rapport détaillé comprend des recommandations tangibles pour assurer le succès des futurs événements sportifs au Canada. Si vous n’avez pas eu le temps de le lire dans son intégralité, voici quelques points saillants !
Partie I : niveau national
Sans surprise, 2020 a été une année difficile pour les événements sportifs. Malgré tous les efforts déployés, le bilan de 2020 met clairement en évidence les effets de la pandémie sur le secteur avec 84 % des organisations contraintes de modifier ou d’annuler des événements. Les répondants ont également indiqué que 25 % des événements ont été entièrement annulés, tandis que 18 % ont été reportés indéfiniment.
Mais la situation s’améliore. En effet, 70 % des titulaires de droits sur des événements sportifs prévoient leur tenue sous une forme ou une autre en 2021.
Plus de la moitié des organisateurs interrogés pensent qu’il y aura des changements lorsqu’il s’agira d’évaluer le succès d’un événement ; ils considèrent l’impact économique et l’impact social comme les mesures les plus importantes. La durabilité environnementale a connu le plus grand changement entre l’avant et l’après-pandémie, avec un bond de 13 % à 41 % des organisateurs qui l’ont incluse sur leur liste de trois principales priorités. Cette tendance s’aligne sur les préoccupations du secteur du tourisme en général, qui souhaite revoir la manière dont une destination accueille les visiteurs et, en fin de compte, la manière dont ces derniers vivent leur voyage.
Vous pouvez lire la partie I du rapport (en anglais) dans son intégralité ici.
Partie II : niveau international
Le tourisme sportif au Canada est extrêmement important pour les économies locales. Avant la pandémie, le tourisme sportif contribuait annuellement à hauteur de 6,8 milliards de dollars (CAD) à l’économie canadienne. Les dépenses moyennes d’un visiteur étranger (2 033 $ par séjour) ont un impact direct sur les économies locales. Le tourisme sportif a commencé à réapparaître sous diverses formes.
Qu’est-ce qui fait du Canada un hôte exceptionnel ? Voici ce que dit le sondage :
- Excellentes installations (80 %)
- Un soutien important de la Fédération nationale (80 %).
- Expertise dans la discipline sportive accueillie (70 %)
- Sécurité (70 %)
Quelles sont les raisons de ne pas tenir un événement au Canada ?
- Aucun intérêt de la part des villes (58 %).
- Financement insuffisant (redevances à verser, gouvernements, commanditaires) (50 %).
- Insuffisance des liens avec les hôtes canadiens (33 %).
Une grande leçon à retenir est la suivante : la compétitivité du Canada en matière d’accueil international peut également être renforcée grâce à l’alignement depuis la ville hôte jusqu’aux organismes nationaux ou multisports en vue de regagner notre réputation à l’échelle mondiale.
Vous pouvez lire la partie II du rapport (en anglais) dans son intégralité ici.
Sur le COVID-19 et la sécurité
Une bonne nouvelle est que le Canada est toujours perçu comme un endroit sécuritaire à visiter. La majorité (53 %) des détenteurs de droits sur des événements internationaux pensent que le Canada est plus sécuritaire que la plupart des pays, notamment en ce qui concerne le COVID-19. Si l’on considère que la sécurité était l’avantage du Canada en tant que pays hôte avant la pandémie, la perte de cet avantage pourrait avoir un impact sur notre compétitivité.
Obstacles à l’accueil d’événements sportifs au Canada (liés au COVID-19)
- Lois, règlements et restrictions locales/régionales/fédérales n’autorisant pas les événements (86 %).
- Exigences de quarantaine (86 %).
- Restrictions d’entrée/fermetures de frontières (82 %).
Facteurs d’importance pour les fédérations internationales pour donner le feu vert à un événement :
- Facilité d’accès aérien aux villes hôtes (95 %)
- Fermeture limitée des frontières ou restrictions d’entrée (90 %).
- Tests préalables à l’événement pour tous les participants, entraîneurs, officiels et bénévoles (85 %).
- Assurance de revenus/fiscale (84,3 %)
- Exigences de quarantaine plus souples dans le pays hôte (84,2 %)
Par ailleurs, les sports bien financés (comme les ligues professionnelles), les sports individuels et les sports de plein air sont mieux placés pour reprendre les compétitions plus tôt. Un peu plus de 44 % des personnes interrogées prévoient le retour des événements sportifs en direct dans les neuf prochains mois (d’ici à janvier 2022) avec des spectateurs au maximum des capacités, ce chiffre passant à 78 % dans un an (d’ici à avril 2022).
Rendez-vous la semaine prochaine pour la troisième partie de l’étude : la confiance des consommateurs à l’égard de l’accueil de manifestations sportives pendant et après la pandémie ! Les résultats seront disponibles sur le site Web de Tourisme sportif Canada.
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