Ax-C va changer la dynamique scène montréalaise des startups

publié le 7 novembre 2024
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Le vent du changement a commencé à souffler le nom Ax-C en 2023, lorsqu’il a été officiellement annoncé comme un projet qui révolutionnerait la façon dont les startups montréalaises interagissent. Aujourd’hui, avec Geneviève Leclerc à la barre, un magnifique espace au cœur du centre-ville de Montréal actuellement en construction et une date d’ouverture estimée au printemps 2025, on peut dire que les choses s’accélèrent.

Qu’est-ce que l’Ax-C au juste ?

Comparable à la Station F à Paris, au Mars Centre à Toronto ou à The Platform à Calgary, Ax-C est un pôle de startups à grande échelle : un espace partagé, ouvert et inclusif dédié aux entreprises en démarrage, aux universités et aux entreprises qui offriront des services stratégiques axés sur l’innovation et l’entrepreneuriat. Dès le printemps 2025, il proposera des espaces de travail à prix abordables, des salles de réunion, des espaces dédiés au prototypage, ainsi que des services financiers publics et privés.

Leur mission est la suivante : offrir aux jeunes entreprises technologiques à fort potentiel de croissance un espace inspirant, inclusif et de calibre mondial. Ils s’efforceront de réunir les acteurs clés — entrepreneurs, mentors, incubateurs, accélérateurs, entreprises, fournisseurs de services et autres — dans un seul écosystème pour stimuler, soutenir et commercialiser leurs innovations ici à Montréal, mais aussi ailleurs dans le monde.

Une vitrine pour les innovations locales

Financé en partie par les paliers de gouvernement national, provincial et municipal, Ax-C est né de la nécessité de soutenir le développement de l’entrepreneuriat technologique au Québec et d’accélérer la commercialisation des innovations technologiques qui y sont développées.

« La vision est de devenir la destination incontournable pour quiconque à l’international qui souhaite découvrir ce qu’on est en train de développer en termes d’innovations technologiques au Québec », explique Geneviève Leclerc. « C’est un lieu de calibre international ou on va pouvoir accueillir des délégations d’investisseurs, par exemple, beaucoup plus convenablement qu’à présent. »

Mme Leclerc s’est jointe au projet à titre de directrice d’Ax-C (à l’emploi de l’École de technologie supérieure) au printemps 2023, après avoir cumulé plus de 20 ans d’expérience professionnelle en gestion de projets événementiels et en communications, notamment pour le Palais des congrès de Montréal. Chez Ax-C, elle collabore étroitement avec l’équipe de Québec Tech (anciennement Startup Montréal) qui est également partenaire du projet.

Un espace à la mesure de sa mission

Ax-C n’a pas choisi n’importe quel espace pour s’installer : ils occupent les troisième et quatrième étages de la tour Place Victoria, qui abritait à l’origine la Bourse de Montréal.  

L’espace de 100 000 pieds carrés est stratégiquement situé au cœur de l’effervescence culturelle de Montréal, en face du Palais des congrès de Montréal et à distance de marche de grands hôtels, d’universités et de nombreux centres de recherche technologique.

Conçu comme un espace d’inspiration et d’échange, Ax-C construit un lieu permettant à une cinquantaine de startups de louer des bureaux pour des équipes de 2 à 8 personnes, ainsi qu’un espace de travail partagé pouvant accueillir 40 personnes. En plus des salles de réunion et des petits coins dédiés à la conversation, il y aura un salle située à l’étage de l’ancienne bourse — un immense espace ouvert parfait pour le réseautage, qui pourra accueillir des événements réunissant jusqu’à 350 personnes. Au quatrième étage, il y aura également un espace fermé (ainsi qu’une série de salons VIP adjacents) donnant sur la place Victoria, capable d’accueillir 200 personnes dans des fauteuils de théâtre. Ces espaces pourront être utilisés par tous les résidents de l’Ax-C, ainsi que par des intervenants de l’extérieur, pour autant qu’ils soient liés d’une manière ou d’une autre à l’innovation technologique.

Une fois les espaces construits, la mission consistera à faire participer le public, explique madame Leclerc. « Nous, on aura un travail d’animation et d’ingénierie sociale pour faire en sorte que ces joueurs soient incités à sortir de leurs espaces pour venir se rencontrer. » Plus de détails à venir ! 

 

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